Le "disciple bien-aimé" (Jean) et le converti (Paul)
Jean, l’auteur du quatrième évangile est nommé "le diciple bien-aimé" de Jésus. Lors de la dernière Pâque, il met sa tête sur la poitrine de Jésus.
Après la mort de Jésus, ayant pris Marie chez lui comme mère, il l'écoute restituer les paroles et les gestes de Jésus qu'elle a "gardés fidèlement dans son cœur". Il les écrira dans son évangile (le quatrième).
Jean a donc accès aux deux Cœurs unis :
le Cœur de Jésus, qui bat dans sa poitrine, et le Cœur immaculée de Marie où sont conservés, comme dans un Tabernacle, les faits évangéliques qu'elle a recueillis.
Paul est d’abord un persécuteur des chrétiens, mais, comme le fait comprendre Cyrille de Jérusalem, Jésus va faire de lui un apôtre zélé auprès des païens : :
"[...] Le persécuteur de naguère (Saul devenu Paul) annonce lui-même le Christ. Pourquoi ? [...] Saul sortit pour persécuter et trois jours plus tard, à Damas, le persécuteur s'était mué en héraut. Sous quelle influence ? D'autres donc citent comme témoins en faveur des gens de chez eux, des gens de chez eux ; moi au contraire, je t'ai produit comme témoin un ancien ennemi [...] Grand est en effet le témoignage de Pierre et de Jean, mais [...] ils étaient de la maison ; mais quand c'est l'ancien ennemi, qui plus tard meurt pour la cause, qui douterait encore de la vérité de son témoignage? [...] Tous en effet au sujet de Paul étaient dans la stupéfaction et ils disaient : " N'est-ce pas le persécuteur de naguère, n'est-il pas venu ici pour nous emmener dans les chaînes à Jérusalem ? " (Ac 9, 21) Ne soyez pas stupéfaits, dit Paul : [...] je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu" (Cyrille de Jérusalem, catéchèse baptismale 10, 17-18).