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Dictionnaire-chretien


F


FAMILLE (SAINTE) : Joseph, Marie et Jésus forment la sainte famille. Les évangélistes Matthieu et Luc racontent quelques évènements relatifs à la vie de la sainte famille : le songe de Joseph, l'annonciation, la naissance de Jésus, la visite des bergers, l'adoration des mages, la fuite en Égypte, Jésus perdu et retrouvé au Temple ...


FAUX TÉMOIGNAGE : le neuvième commandement de Dieu donné à Moïse prescrit : « Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain ». Aujourd'hui, on pourrait rapprocher du faux témoignage, d'une part la dénonciation calomnieuse dans les médias et d'autre part, les rumeurs contre lesquelles, personne ne peut se défendre réellement.


FÉLICITÉ ET PERPÉTUE : ce sont deux illustres martyres de l'Église de Carthage (Tunis). Leur supplice a fait l'objet d'un récit détaillé appelé la Passion de Félicité et Perpétue. Ce récit très ancien (en grec et en latin) d'évènements survenus à Carthage, le 7 mars 203, a le grand intérêt d'être écrit de la main même des martyrs, même si les notes de ces derniers ont été ultérieurement un peu arrangées. Il y est dit que Revocatus, Félicité, Saturninus et Secundus étaient des catéchumènes. Et Félicité raconte comment elle reçut le baptême et comment l'Esprit lui « dicta de ne demander à l'eau que la force de supporter la souffrance de la chair »11 Passion de Perpétue et de Félicité, Paris : Cerf, (Coll. « Sources chrétiennes », 417), 1996, II.1., III.5.. Condamnées à être exposées aux bêtes dans l'amphithéâtre, elles sont déchirées par une vache furieuse, durant la persécution de Sévère. Le nom de ces deux jeunes femmes est mentionné dans le canon romain de la messe, après la consécration.


FEMME DE L'APOCALYPSE : l'Apocalypse laisse entrevoir les évènements à venir, lorsque l'Église mènera le combat des derniers temps : « Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds et douze étoiles couronnant sa tête. Elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement »22 Apocalypse 12, 1-17.. Suivant les sources, il s'agit d'Ève, du Peuple de Dieu, de l'Église ou de Marie, car c'est un symbolisme à facettes multiples. Les mentions les plus fréquentes sont cependant l'Église et Marie. L'Église est une mère idéale et allégorique : c'est la Cité de Dieu, et la Vierge est le type idéal de l'Église. Il y a donc deux réalités analogiques mêlées, le type et l'antitype plus on moins confondus.


FEMMES CÉLÈBRES DANS LA BIBLE : depuis Ève jusqu'à Marie-Madeleine, avec, au centre la figure incomparable de Marie de Nazareth, la Bible brosse la portrait de femmes dont parlent de nombreux récits bibliques33 Ève, la femme curieuse (Genèse 3, 6)Agar, la femme abandonnée (Genèse 21,14-19)Déborah, la femme patriote (Juges 4, 4)Ruth, la femme fidèle Ruth (1, 16)Anne, la femme idéale  (1 Samuel 1 ; 2)Abigaïl, la femme capable (Ibid. 25, 3)La Sunammite, la femme hospitalière (2 Rois 4, 8-10)Esther, la femme qui renonce à elle même  (Esther 4, 16-18)La cananéenne, la femme de foi (Matthieu 15, 28)Marie-Madeleine, la femme convertie et évangéliste (Marc 16 1, 9 ; Jean 20, 17-18.)Élisabeth, la femme humble  (Luc 1, 43)Marie, la femme choisie par Dieu, la mère de Jésus-Christ (Luc 1, 30-38)Marie de Béthanie, la femme contemplative (Matthieu 26, 6-13 ; Luc 10, 42)Marthe, la maîtresse de maison zélée et remplie de foi (Luc 10, 40 ; Jean 11, 27)La samaritaine, femme évangéliste (Jean 4, 28-29)Dorcas (Tabitha), la couturière charitable (Actes 9, 36)Lydie, la commerçante (Actes 16, 14, 15)..


FÉRIE : on appelle férie chacun des jours de la semaine, à l'exception du dimanche et du samedi qui gardent leur nom.


FERRARE : voir Bâle.


FÊTE : au sens liturgique, les fêtes sont des jours consacrés à des actes religieux en souvenir des principaux événements de l'histoire de Jésus-Christ ou en l'honneur de la Sainte Vierge, des anges et des saints. Les fêtes n'ont pas toutes la même importance. Ainsi, la fête des fêtes ou solennité des solennités est Pâques pour célébrer la résurrection du Christ. La Pentecôte qui se célèbre 50 jours après ne fait qu'un avec Pâques. Parmi les autres fêtes, on distingue les fêtes de précepte qui comportent les mêmes obligations que le dimanche et les fêtes de simple dévotion. Une distinction s'opère aussi entre les fêtes mobiles qui suivent les variations de la fête de Pâques et les fêtes fixes qui reviennent chaque année à la même date, comme Noël. Pour les catholiques, les fêtes dites d'obligation sont, en plus des dimanches, Pâques (mobile), Pentecôte (mobile), Ascension (mobile, et toujours un jeudi), Assomption (15 août), Noël (25 décembre), Toussaint (1er novembre).


FÊTE-DIEU : la Fête-Dieu s'appelle aujourd'hui la fête du Saint-Sacrement. Sa première célébration date de 1246, à Liège, et c'est le pape troyen Urbain IV qui a étendu à toute l'Église cette fête du Corps du Christ, pour honorer la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. Elle est fixée au jeudi qui suit l'octave de la Pentecôte, mais la solennité en est reportée au dimanche suivant. Elle donne lieu en certains pays à une procession en l'honneur du Saint-Sacrement.


FÊTES JUIVES : les principales fêtes juives sont la pâque, la pentecôte, la fête des trompettes, la fête des tabernacles, la fête de la dédicace et la fête des pourim44 1) La Pâque. Célébrée le quatorzième jour du premier mois, Nisan ou Abib (avril), pour commémorer la sortie d'Égypte (Exode 12, 1-14). 2) La Pentecôte, ou fête des semaines. Célébrée à la fin de la moisson du froment, la septième semaine après la Pâque pour commémorer le don de la loi (Exode 23, 16 ; 34, 22 ; Lévitique 23, 16).3) La fête des Trompettes. Célébrée le premier jour du septième mois, tisri, ou éthanim (octobre) (Lévitique 23, 24).4) La fête des Tabernacles (Tentes), ou convocation. Célébrée du 15 au 22 du septième mois, tisri, ou éthanim (octobre) comme action de grâces pour la récolte. Les gens habitaient dans des cabanes de branchages pour commémorer la vie dans le désert (Lévitique 23, 34 ; Deutéronome 16, 13 ; Jean 7, 2).5) Fête de la Dédicace. Célébrée le vingt-cinquième jour du neuvième mois, kisleu (décembre), pour commémorer la nouvelle consécration du temple après sa profanation par les Syriens (Jean 10, 22).6) Fête des Pourim. Célébrée le quatorzième et le quinzième jour du douzième mois, Adar (mars), pour commémorer la libération des Juifs des mains d'Haman (Esther 9, 22).7) Fête des nouvelles lunes ou néoménies (Nombres 10, 10)..


FEU ÉTERNEL : voir enfer.


FEU : cet élément est riche de symbolisme. Il est signe de la présence et de puissance de Dieu, par exemple lorsque Dieu se manifeste à Moïse au travers du signe du buisson ardent qui brûle mais ne s'éteint pas. C'est encore le feu purificateur qui détruit Sodome et Gomorrhe. Le feu traduit aussi l'énergie transformante des actes de l'Esprit Saint. Jean-Baptiste annonce le Christ comme celui qui « baptisera dans l'Esprit Saint et le feu » et Jésus dit : « Je suis venu jeter un feu sur la terre et combien je voudrais qu'il fût déjà allumé ». C'est sous la forme de langues de feu que l'Esprit Saint se pose sur les disciples au matin de la Pentecôte et les remplit de lui. A l'inverse, la peine de l'enfer est assimilée par Jésus lui-même au « feu inextinguible »55 Genèse 19, 1-29 ; Exode 3, 1-2 ; Luc 3, 16 ; 12, 49 ; Actes 2, 3-4 ; Matthieu 3, 11-12..


FIAT : ce mot vient du verbe latin facere et signifie « qu'il soit fait » ; « que cela soit ainsi ». Le sens du mot est proche d'amen. Dans le cas de Marie, Luc écrit en grec et utilise l'expression : γένοιτό μοι κατά τό ρήμά σου (qu'il arrive selon ce que tu as dit). Le mot latin fiat, qui est du reste passé dans le langage courant, signifie la pleine adhésion de Marie au projet divin, un acte de foi qui permettra à Élisabeth de dire à Marie : « bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur»66 Luc 1, 45..


FIDÈLE : celui qui a la vraie foi, qui confesse sa foi chrétienne.


FIGURES : ce sont des images qui font comprendre une réalité. Voici, par exemple, quelques figures du baptême : la circoncision, qui distingue les adorateurs du vrai Dieu des peuples idolâtres ; l'arche de Noé qui épargne Noé et toute sa famille alors que l'eau du déluge purifie toute la terre ; le passage de la mer Rouge qui permet aux Hébreux d'échapper à Pharaon, personnifiant le mal ; Naaman, guéri la lèpre après s'être plongé sept fois dans le Jourdain, et encore la piscine de Betsaida, dans laquelle les malades se trouvent guéris lorsque l'ange du Seigneur descend dans l'eau.


FILIOQUE : voir procession du Père et du Fils.


FILS DE L'HOMME : Jésus se désigne ainsi pour lier à sa personne la figure du Juge annoncé par Daniel : « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu'avec les nuées du ciel venait comme un Fils d'Homme ; il arriva jusqu'au Vieillard (Dieu le Père), et on le fit approcher en sa présence. Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient. Sa souveraineté est une souveraineté éternelle qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera jamais détruite ». Jésus joint à ce titre celui de du Serviteur souffrant annoncé par Isaïe77 Daniel 7, 13-14 ; Isaïe 53..


FINS DERNIÈRES DE L'HOMME : ce sont la mort, le jugement particulier, le purgatoire, l'enfer ou le paradis, la résurrection des morts, le jugement général.


FLAGELLATION : Pilate a fait flageller Jésus88 Jean 19, 1.. Cette flagellation met le condamné aux portes de la mort. L'examen du linceul de Turin, dans l'hypothèse de son authenticité, montre que Jésus a été flagellé par deux hommes de chaque côté et qu'ils ont dépassé le nombre de coups autorisés par la loi juive.


FLAVIUS JOSÈPHE : Flavius Josèphe est un historien juif du premier siècle après J.C. Il a rédigé principalement la Guerre juive et les monumentales Antiquités judaïques, qui retracent en vingt livres l'histoire des Juifs jusqu'en 66. Il démontre de manière éloquente comment son peuple a prospéré sous la Loi de Dieu. L'œuvre littéraire de Flavius Josèphe apporte de précieuses informations historiques confirmées par des découvertes archéologiques.


FLEUVES : dans la Bible, les deux fleuves les plus connus sont le Nil, le Jourdain, puis le Tigre et l'Euphrate. Il est question aussi d'autres fleuves ou cours d'eau : Abana, Arnon, Kebar, Gozân, Qana, Parpar, Pishôn, Guihôn, Hiddeke, Qishôn, Ulaï99 2 Rois 5, 12 ; Deutéronome 2, 36 ; Ézéchiel 1,1 ; Genèse 2, 11, 14 ; 2 Rois 17, 6 ; Josué 16, 8 ; Juges 5, 21 ; Exode 1, 22 ; 2 Rois 5, 12 ; Daniel 8, 16..


FLORENCE : voir Bâle.


FOI : la foi est l'une des trois vertus théologales par laquelle on croit en Dieu le Père, en son Fils Jésus et en l'Esprit Saint, mais aussi à tout ce que l'Église confesse dans le credo. Le chrétien est un peu comme Marthe, avant que Jésus ne ressuscite son frère Lazare. Jésus dit en effet à Marthe « Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. Le chrétien ressemble aussi à Simon Pierre, lorsque Jésus lui dit : qui suis-je ? Simon- Pierre répondit : tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant1010 Jean 11, 25-27 ; Matthieu 16, 13-20.. Foi et raison sont inséparables ; ce sont « comme les deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité »1111 Au début de sa lettre encyclique Fides et ratio (Foi et raison), Jean-Paul II compare la foi et la raison à deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. Ce désir de connaître la vérité et, au terme, de connaître Dieu, est mis par Dieu au cœur de l'homme (Paris : P. Téqui, 1998, introduction)..


FONTS BAPTISMAUX : voir baptistère.


FRACTION DU PAIN : celui qui présidait à la liturgie du repas juif, bénissait le pain, le rompait et le distribuait aux convives. Ce geste du Christ, par lequel il se fait reconnaître des disciples d'Emmaüs, a servi primitivement à désigner l'Eucharistie. Les Pères de l'Église ont souvent appelé l'eucharistie « Fraction du pain ». Le pain partagé entre les chrétiens est le sacrement de leur unité, puisqu'en recevant chacun le Corps du Christ ils ne forment plus qu'un en lui1212 Marc 14, 22 ; Luc 24, 30 ; Actes 2, 42..


FRANCISCAINS : ordre religieux créé par saint François d'Assise à partir de 1209. On l'appelle aussi l'ordre des frères mineurs. C'est un ordre mendiant destiné à convertir le peuple par la prédication et l'exemple. Saint Bonaventure ou saint Padre Pio faisaient partie de cet ordre.


FRANÇOIS DE SALES : (1567-1622) grand écrivain et grand saint. Né en Savoie, il devient docteur en droit. Ordonné prêtre, puis évêque, il s'efforce de convertir les calvinistes. Il est le fondateur, avec Jeanne de Chantal, de l'ordre de la Visitation. Deux ouvrages résument sa pensée : l'Introduction à la vie dévote et le Traité de l'amour de Dieu. Par-delà du langage de son époque, son approche est simple et moderne : aider les chrétiens à se comporter en disciples du Christ où qu'ils se trouvent et quoi qu'ils fassent. Il est docteur de l'Église et patron des écrivains catholiques.


FRÈRES ET SŒURS DE JÉSUS : les quatre Évangélistes et saint Paul font état, d'une manière ou d'une autre, de l'existence des frères et sœurs de Jésus1313 Matthieu 12, 46 ; 13, 55 ; Marc 3, 31 ; Luc 8, 19-21 ; Jean 2, 12 ; 7, 3 ; Actes 1, 14 ; 1 Corinthiens 9, 5 ; Galates 1, 19.. Le terme employé est άδελφός (adelphos), qui, au pluriel, peut signifier les frères, qu'ils soient nés des mêmes parents ou seulement d'un même père ou d'une même mère ou ceux qui appartiennent au même peuple, ou encore ceux qui partagent la même foi, voire simplement ceux que l'on affectionne particulièrement, ou enfin, au sens le plus large, tous les hommes. Pour les Grecs, comme pour beaucoup d'Africains de nos jours, les frères peuvent aussi être des cousins. En ce qui concerne les sœurs de Jésus, les allusions sont rares et sans mention de prénoms précis1414 Matthieu 13, 56 ; Marc 3, 32 ; 6, 3.. Le terme employé est le féminin d'adelphos : άδελφή (adelphe), qui peut signifier la vraie sœur, la parente ou la femme partageant la même religion. L'étude attentive des versets concernés montre que les frères de Jésus ne sont autres que ses cousins ou de proches parents. Il n'est pas à exclure pour autant, si l'on suit la tradition orientale, que Jésus ait eu d'autres cousins d'un premier mariage de Joseph, mais cela ne ressort pas des évangiles1515 Dans l'Église d'orient, on identifie en effet souvent « les frères du Seigneur » à des fils que Joseph aurait eus d'un premier mariage. Cette hypothèse, qui fait de lui un homme avancé en âge, est celle avancée par un écrit apocryphe : le Protévangile de Jacques, écrit entre 150-180. . Jésus, en tant que fils unique de Marie, confie, avant de mourir, le jeune disciple Jean à sa mère. Il veut en effet que ce dernier le remplace auprès d'elle. Marie sera recueillie chez lui comme une mère1616 « Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 26-27)..


FRUITS DU SAINT ESPRIT : voir dons du Saint Esprit.


FUITE EN ÉGYPTE : quand Jésus n'a pas encore deux ans, la sainte famille doit fuir en Égypte, car Hérode ordonne le massacre des nouveau-nés de la région de Bethléem. C'est ce qu'on appelle le massacre des innocents. À l'instar de Moïse que l'on doit cacher pour échapper à un roi cruel qui fait égorger tous les enfants juifs mâles, Jésus échappe au massacre ordonné par Hérode, en se réfugiant en Égypte, car Joseph, son père nourricier, a été averti en songe1717 « Un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle, car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte […] Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire » (Matthieu 2, 13-23)..


FUNÉRAILLES : les funérailles chrétiennes sont une célébration liturgique de l'Église. Les différents rites des funérailles expriment le caractère pascal de la mort chrétienne et répondent aux situations et aux traditions de chaque région, même en ce qui concerne la couleur liturgique. La liturgie romaine propose trois types de célébration, selon les lieux de son déroulement (la maison, l'église, le cimetière), et selon le souhait de la famille. Ce déroulement comprend quatre moments principaux : l'accueil de la communauté, la liturgie de la Parole, la messe, si possible, car l'eucharistie est le cœur de la réalité pascale de la mort chrétienne et l'adieu (à-Dieu) au défunt.







 

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