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Dictionnaire-chretien


K



KÉNOSE : (du grec kénosis, tiré de κενόω - kéno, « vider », « dépouiller»). Terme du langage théologique ayant pour origine l'expression utilisée par saint Paul pour signifier le dépouillement du Christ (« lui qui était de condition divine »), pour se faire homme11 Philippiens 2, 7.. La Kénose désigne le fait, pour le Fils, tout en demeurant toujours Dieu, d'avoir abandonné pour son incarnation tous les attributs de Dieu qui l'auraient empêché de vivre la condition ordinaire des hommes.


KÉRYGME : la constatation objective du tombeau vide est le point de départ de la foi pascale. C'est un élément essentiel de la prédication apostolique, de ce que l’on appelle le kérygme (annonce par la parole ou la catéchèse). C’est même le point central de la foi chrétienne, car, comme le dit saint Paul, « si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine et nous restons dans nos péchés ». Le récit des paroles, des actions, de la mort et de la résurrection du Messie, Jésus-Christ, est appelé Évangile ou Bonne Nouvelle, car c’est l’annonce du salut et de la venue du Royaume de Dieu22 Le mot Évangile qui vient du mot grec εύαγγέλιον (euaggelion) signifie d’abord « l’annonce de bonnes nouvelles », souvent dans un sens de bénédictions messianiques.. Le mystère du départ de Jésus pour le Ciel ouvre un temps nouveau : le temps de l’Église, chargée d’annoncer l’Évangile au monde entier.


KYRIE ELEISON : expression grecque qui veut dire : « Seigneur, ayez pitié de nous ». Cette formule d'invocation est fréquente dans la Sainte Écriture. C'est par ces paroles que les malades implorent la pitié de Notre Seigneur : « Aie pitié de nous, fils de David », disent les aveugles de Jéricho ; « Jésus, notre maître, aie pitié de nous », s’exclament les lépreux ; « Aie pitié de moi, fils de David », implore la Cananéenne. Les chrétiens emploient cette formule au milieu des persécutions et dans leur détresse, pour que Dieu les aide et vienne à leur secours. La formule grecque est si populaire et si antique qu'on l'a conservée, bien que l'on ait l'équivalent en latin : miserere nobis33 Matthieu 20, 30 ; Luc 17, 13 ; Matthieu 15, 22..



  

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