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"Puisque le Christ a réconcilié le monde avec Dieu, lui-même, évidemment,
n'a pas eu besoin de réconciliation. Pour quel péché aurait-il expié,
en effet, lui qui n'a commis aucun péché ? [...]
Il montre ainsi qu'il ne doit pas expier les péchés pour lui-même,
parce qu'il n'était pas esclave du péché ; comme Fils de Dieu,
il était libre de toute erreur.
En effet, le fils libère, tandis que l'esclave est assujetti au péché.
Donc celui qui est entièrement libre n'a pas à payer rançon pour sa vie,
et son sang pouvait être une rançon surabondante
pour racheter tous les péchés de l'univers.
Il est normal qu'il libère les autres, celui qui ne doit rien pour lui-même [...]
Quel homme pourra se racheter par son propre sang,
alors que le Christ a versé
son sang pour le rachat de tous ?
Y a-t-il un seul homme
dont le sang puisse être comparé à celui du Christ ?
Ou y a-t-il un homme assez puissant pour fournir son expiation en surplus
de celle qui a été offerte en sa propre personne par le Christ qui, à lui seul,
a réconcilié le monde avec Dieu par son sang ?
Y a-t-il une victime plus noble, un sacrifice plus éminent,
(un avocat meilleur que celui qui s'est fait supplication pour les péchés de tous
et qui a donné sa vie en rédemption pour nous ? [...]
C'est par ce sang que le Seigneur Jésus nous a rachetés, lui qui, seul, nous a réconciliés avec le Père.
Et il a accompli son labeur jusqu'au bout, car il a pris sur lui notre labeur, lui qui dit :
"Venez à moi, vous tous qui êtes accablés par le labeur, et je vous vous relèverai"
(Ambroise de Milan, Commentaire sur les Psaumes, Psaume 48, 14-15).