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Les trois dernières guérisons reconnues concernent Bernadette Moriau, Danila Castelli et Luigina Traverso.


La Vierge Marie obtient des guérisons pour des personnes du monde entier. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler quelques-uns parmi les derniers miracles obtenus par son intercession depuis les apparitions de 1858.

Sur quelque 7000 dossiers de guérison déposés à Lourdes depuis les apparitions, 70 cas ont été reconnus miraculeux par l’Église. La majorité des miraculés a été guérie au contact de l'eau de Lourdes (50 miraculés, parmi lesquels 40 guéris aux piscines).


Toutes ces personnes ont été guéries par Dieu, par l'intercession de la Vierge Marie. Elles ne représentent qu'un tout petit nombre parmi ceux et celles qui ont été guéris de maux corporels, psychiques ou de toute autre nature. Seuls les cas vraiment indiscutables, dans l'état des connaissances actuelles, sont retenus par le Comité médical international de Lourdes.


Le 11 juillet 2008, la vie de Sr Bernadette Moriau s'est transformée. Gravement malade depuis 42 ans, elle est la 70e miraculée de Lourdes, après une enquête rigoureuse de dix ans. Elle raconte :

« À 18 heures, je suis rentrée dans ma chambre et une voix m’a dit : “Enlève tes appareils”. Dans un acte de foi, j’ai alors retiré le corset, l’attelle et le neuro-stimulateur. J’ai pensé à Jésus disant au paralytique : “Prends ton grabat et marche”. À ma grande surprise, quand j’ai retiré l’attelle, mon pied gauche était redressé. Je suis allée voir ma sœur de communauté, je lui ai dit que je ne comprenais pas ce qui se passait. Nous avons pleuré et prié. »


L'avant-dernière miraculée est Danila Castelli, originaire de Bereguardo (Italie). Elle souffrait d'hypertension artérielle avec des crises graves et récurrentes. Elle a été guérie à 43 ans, le 4 mai 1989 aux piscines du sanctuaire de Lourdes. Sa guérison a été reconnue miraculeuse par l'évêque de Pavie le 20 juin 2013.

Née le 16 janvier 1946, Danila Castelli, épouse et mère de famille, a mené jusqu'à l'âge de 34 ans une vie ordinaire quand elle a commencé à souffrir de crises hypertensives spontanées graves. En 1982, des examens radiologiques et des échographies mettent en évidence une masse para-utérine et un utérus fibromateux. Danila subit alors de multiples interventions réalisées dans l'espoir d'éliminer les points provoquant les crises de tension artérielle jusqu'en 1988, sans aucun résultat.

En mai 1989, lors d'un pèlerinage à Lourdes, Danila sort des piscines du sanctuaire où elle a été baignée et ressent un extraordinaire bien être. Elle déclare bientôt sa guérison subite au Bureau des constatations médicales de Lourdes. Après cinq réunions (1989, 1992, 1994, 1997 et 2010), le Bureau constate la guérison par un vote formel et unanime : «  Mme Castelli est guérie, de manière complète et durable, depuis son pèlerinage à Lourdes en 1989, il y a 21 ans, du syndrome dont elle souffrait,   et ceci sans relations   aux interventions et aux traitements  ».

Danila Castelli a depuis lors repris une vie tout à fait normale. Le CMIL (Comité médical international de Lourdes) dans sa séance du 19 novembre 2011, a certifié «  que le mode de sa guérison reste inexpliqué dans l'état actuel des connaissances scientifiques ».   Le 20 juin 2013, Mgr Giovanni Giudici, évêque du diocèse de Pavie (Italie) où réside Danila Castelli, a déclaré le caractère « prodigieux-miraculeux » et la valeur de « signe » de cette guérison.


Avant elle, voici les 4 dernières guérisons reconnues :

Delizia Cirolli de Paternò (Italie). Sarcome d'Ewing du genou droit. 12 ans au 24-12-1976. Diocèse et date de reconnaissance : Catania (Italie) 28-06-1989.

Delizia Cirolli est devenue mère de famille et infirmière. C’est une double vocation qui a fait irruption dans sa vie comme un cadeau et contre toute attente. Car, en mars 1976, la vie de la fillette sicilienne de 11 ans a d’abord pris un tour dramatique. Elle marche difficilement en raison d’un genou douloureux. Le médecin spécialiste consulté annonce qu’il faut l’amputer, sinon la tumeur, dont elle est atteinte, pourrait lui être fatale. Les parents refusent cette amputation, et tous ceux qui connaissent la petite Delizia se mettent en prière pour sa guérison, se cotisant pour qu’elle puisse aller en pèlerinage auprès de Notre-Dame de Lourdes que les Siciliens vénèrent particulièrement. Pendant l’été, Delizia peut y partir avec sa mère. Elle en revient épuisée, sans vrai changement. Et peu de temps avant Noël 1976, alors que son état s’aggrave et que son entourage pressent sa fin toute proche, la guérison survient, totalement à l’improviste. Très rapidement, la jeune fille reprend vie, mange, marche, repart en classe. Devenue Madame Costa, elle est désormais maman de plusieurs enfants.

Jean-Pierre Bely de La Couronne (France). Sclérose en Plaques évolutive depuis 15 ans. 51 ans au 9.10.1987. Diocèse et date de reconnaissance : Angoulême 9.02.1999

La famille Bély mène une vie paisible dans son pavillon de la banlieue d’Angoulême. Jean-Pierre, marié à Geneviève et père de deux enfants, est infirmier à l’hôpital, jusqu’à ce que les premiers symptômes d’une sclérose en plaques apparaissent, en 1972. L’état de Jean-Pierre se dégrade d’année en année, si bien qu’il est bientôt déclaré «invalide à 100% à titre définitif avec bénéfice d’une tierce personne».   En octobre 1987, alors qu’il est devenu grabataire, il se rend à Lourdes pour le pèlerinage du Rosaire. Après l’onction   des malades, le troisième jour, il ressent une profonde paix intérieure. Puis, soudainement, il retrouve la sensibilité tactile et peut à nouveau bouger. Sur le coup, il n’ose pas se mettre debout… Dans la nuit suivante, une voix intérieure lui répète  : «Lève-toi et marche». Ce que fait Jean-Pierre Bély. Comme il aime lui-même le souligner,   «le Seigneur a guéri d’abord mon cœur, et ensuite mon corps». Après douze ans d’enquêtes médicales, Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, suite à l’avis favorable d’une commission canonique, déclare que cette guérison est «un signe effectif de Christ Sauveur, qui s’est accompli par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes».


Anna Santaniello de Salerne (Italie). Décompensation cardiaque par maladie mitrale suite à un rhumatisme articulaire aigu. 41 ans au 19-08-1952. Diocèse et date de reconnaissance : Salerne (Italie) 21-09-2005

Née en 1911, Anna Santaniello est une grande malade cardiaque à la suite d'un rhumatisme articulaire aigu. Elle présente une «dyspnée intense et persistante», ou maladie de Bouillaud, entraînant une pénibilité à parler et une impossibilité à marcher, des crises d'asthme intenses, une cyanose de la face et des lèvres et un œdème ascendant des membres inférieurs. Le 16 août 1952, elle se rend en pèlerinage à Lourdes avec l'Union Nationale Italienne de Transport des Malades à Lourdes et dans les Sanctuaires Internationaux. Elle fait le voyage à Lourdes par le train sur une civière. Durant son séjour, elle est logée à l'asile Notre-Dame (ancêtre de l'actuel Accueil Notre-Dame, dans les Sanctuaires) et fait l'objet d'une surveillance constante. Le 19 août, on la conduit aux piscines sur sa civière. Elle en ressort par ses propres moyens. Le soir même, elle participe à la procession mariale aux flambeaux. Le 21 septembre 2005, la guérison miraculeuse d'Anna Santaniello est reconnue officiellement par Mgr Gerardo Pierro, archevêque de Salerne. Anna Santaniello a confié plus tard que, étant malade, elle n’avait pas prié pour elle-même à Lourdes, devant la Grotte, mais pour un jeune homme de vingt ans, Nicolino, qui avait perdu l’usage de ses jambes à la suite d’un accident. Célibataire, elle a soigné des centaines d’enfants défavorisés depuis son retour en Italie, en exerçant le métier d’infirmière puéricultrice.


Luigina Traverso de Novi Ligure (Italie). Paralysie de la jambe gauche. 30 ans au 23-07-1965. Diocèse et date de reconnaissance : Casale Monferrato (Italie) 11-10-2012

Sœur Luigina Traverso est née le 22 août 1934, à Novi Ligure (Piémont), en Italie, en la fête de Marie Reine. Elle n’a pas encore 30 ans lorsqu’elle éprouve les premiers symptômes d’une paralysie de la jambe gauche. Après plusieurs interventions chirurgicales infructueuses sur la colonne vertébrale, au début des années 1960, la religieuse, obligée de demeurer régulièrement alitée, demande à la Mère supérieure de sa communauté la permission de se rendre en pèlerinage à Lourdes ; elle y part fin juillet 1965. Le 23 juillet, alors qu’elle participe sur un brancard à l’Eucharistie, elle ressent au passage du Très Saint-Sacrement une forte sensation de chaleur et de bien-être qui la pousse à se lever. La douleur a disparu, son pied a recouvré sa mobilité. Après une première visite au Bureau des Constatations Médicales, Sœur Luigina y revient l’année suivante. La décision est prise d’ouvrir un dossier. Trois réunions du Bureau des Constatations Médicales (en 1966, 1984 et 2010) et de nouveaux examens médicaux sont nécessaires avant que celui-ci atteste de la guérison de la religieuse. Le 19 novembre 2011, à Paris, le CMIL (Comité Médical International de Lourdes) confirme son caractère inexpliqué dans l’état actuel des connaissances de la science. Se saisissant alors du dossier, Mgr Alceste Catella, évêque de Casale-Monferrato, décide le 11 octobre 2012, de déclarer au nom de l’Église, que la guérison inexpliquée de Sœur Luigina est un miracle.


Source  pour les guérisons : Sanctuaire de Lourdes et Bureau des constatations médicales du sanctuaire de Lourdes





  

MIRACLES A LOURDES

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