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BOITE A QUESTIONS

Le pape François a dit : "Ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchets, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont « jetés » comme s’ils étaient des "choses non nécessaires". Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur " (Discours au Corps dIplomatique, 14.01.2014).


L'Eglise s'est toujours fortement opposée à l'avortement. Dès la fin du 1er siècle, on lit par exemple dans la Didachè ou Enseignement de douze apôtres :


« Tu ne tueras pas l'embryon par l'avortement et tu ne feras pas périr le nouveau-né. » 


Les premiers écrits chrétiens insistent en effet sur la double voie, celle de la vie et celle de la mort : celui qui marche sur la route de la vie ne tue pas et, par conséquent, n'ôte pas la vie par avortement (cf. aussi. Barnabé 19, 5, 20).


L’avortement (IVG) est un grave manque d'amour envers le prochain, il met sur le « chemin de la mort » celle qui avorte, mais aussi toute personne faisant avorter.


Pour tous les Pères de l’Église, tant grecs que latins, l'avortement est en soi un grave péché, parce qu'il signifie la suppression injuste d'une vie humaine placée dès son origine sous la protection de l'amour de Dieu. Aux temps des Pères (Augustin ou Ambroise par ex.), comme aujourdhui, le jugement moral porté sur l'avortement est sans équivoque, parce que ce n'est rien d'autre qu'un homicide.


Le concile Vatican II redit, en 1965  (Gaudium et spes, 51) :


«  La vie doit être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception... »


La position de l'Eglise est constante, mais il y a toujours place à la miséricorde, car Dieu seul connaît les coeurs et les responsabilités.

Questions

AVORTEMENT ET FOI CHRETIENNE

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