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Jésus lui-même nous invite à savoir interpréter les signes des temps, car ceux qui n’auront pas su les discerner seront jugés  et mis  en  prison. Ils n’en sortiront  pas avant  d’avoir « rendu jusqu’au dernier sou ». En effet, rien de souillé ne peut entrer dans le royaume du ciel. Or, l'âme est souillée non seulement par le péché mortel, mais encore par le péché véniel et les imperfections.


Quand une âme est séparée de son corps et qu'elle est souillée par des péchés véniels ou des imperfections, elle ne va pas en enfer, parce que l'enfer est réservé pour les personnes qui ont commis le péché mortel et qui sont mortes en cet état. Elle va au purgatoire, c'est-à-dire là où Dieu la place pour expier ses souillures et les faire disparaître toutes. C'est là aussi que Dieu retient les âmes qui n'ont point encore satisfait à sa justice pour leurs péchés mortels, mais qui en ont reçu le pardon par l'absolution du prêtre ou un acte de contrition parfaite avant de mourir.


Toutes les âmes du purgatoire sont en état de justice : elles ne peuvent ni pêcher ni commettre aucune sorte de mal. Elles aiment Dieu par-dessus tout et de l'amour le plus pur. Elles tendent vers Dieu, mais ne peuvent encore aller à lui. Elles doivent expier au purgatoire.


La peine de ces âmes est double : elles souffrent la peine de la privation de Dieu et aussi la peine du feu. La peine qu'elles éprouvent de la privation de la vue de Dieu est au dessus de tout ce que l'on peut imaginer car ces âmes comprennent alors quel est le prix de la possession de Dieu ; elles ne tiennent à rien, si ce n'est à Dieu; elles n'aiment rien, si ce n'est Dieu ; elles voudraient le posséder, et sont retenues captives loin de lui. Leur amour pour Dieu est si grand qu'elles souffrent infiniment d'être séparées de lui. 


A cette peine tout intérieure se joint la peine du feu, auquel fait allusion saint Paul : « Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Co 3,15).


Si le terme purgatoire ou feu purificateur est utilisé à partir du IVe ou Ve siècle,  le  principe d’une purification post mortem ne date donc pas du Moyen Âge comme certains l’affirment, mais se trouve bien dans la Bible. Vers 400, saint Augustin emploie aussi les mots « feu purificateur - Ignem purgationis » que l’on traduit par purgatoire.


Les témoignages de manifestations d'âmes du Purgatoire à des vivants pour demander des prières sont innombrables.

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Le purgatoire est-il une invention récente ?