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Les persécutions n'ont pas cessé contre la vraie religion, depuis Abel, fidèle serviteur de Dieu, tué par Caïn, jusqu'aux martyrs les plus récents.


Cependant, la persécution n'a jamais détruit la religion, elle lui a donné au contraire plus de force et de vigueur.


Tertulllien disait déjà vers 200: "Le sang des martyrs est semence de chrétiens".


Il devient courant d’honorer du titre de «martyr» des personnes illuminées, fanatisées, et criminelles, qui se croient mandatées par le Dieu Tout-Puissant  pour faire régner partout leur propre idéologie.


Certains imaginent même gagner le paradis en supprimant les autres...., alors que Dieu a dit que ceux qui commettent le meurtre n'ont pas de place dans le Royaume des Cieux.


Le martyr chrétien, quant à lui, ne peut être un violent ou un assassin pour la bonne cause, c’est quelqu’un qui est persécuté pour sa foi et qui pardonne et prie pour ceux qui lui font du mal, comme Jésus a pu le faire.


Saint Paul emploie au sujet du premier martyr Étienne le mot grec μαρτυς – martus ; C’est le témoin, au sens juridique, mais aussi celui qui accepte de mourir pour sa foi, sans vouloir se venger, ni même appeler la malédiction sur ses bourreaux, à l’image de Jésus-Christ qui est « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).


Dans l'histoire, les persécutions s’originent dans des situations diverses.


Sans revêtir forcément l’aspect de génocides organisés (comme pour les Juifs, les Arméniens, les victimes du communisme ou les Vendéens), les persécutions prennent aussi la forme de mesures vexatoires.


Ainsi, en de nombreux pays où l'on pratique l'islam radical, ou en des pays promouvant un laïcisme dévoyé, les chrétiens sont considérés comme des individus de seconde zone, invités fermement à se cantonner au champ clos de leurs lieux de culte.


La simple manifestation de leur foi, comme une simple citation biblique jugée peu conforme à l'idéologie du moment, peut conduire à de lourdes condamnations.


Dans les cas extrêmes, de moins en moins rares, les chrétiens sont confrontés à un cruel dilemme : quitter leur pays natal, leurs biens et leurs maisons, ou renoncer à leur foi ou être éliminés.


Le mobile commun de tous les persécuteurs est le rejet ou la haine :


de ceux qui confessent le Nom de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme


de ceux qui refusent les faux dieux ou l’idéologie commune, qu’elle s’érige en religion ou en systèmes politiques totalitaires.






  

Questions

QU'EST-CE QU'UN MARTYR ?

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