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Questions
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PEUT-ON ETRE SAUVE SANS LE BAPTEME CHRETIEN ?

Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 3). Cependant, Jésus-Christ dit dans l’Évangile :

« Personne, s'il ne naît d'eau et d'Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3, 5).

Et, après sa résurrection, il dit aussi aux apôtres :

« Allez dans le monde entier, proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné » (Mc 16, 15-16).


Ces paroles montrent :

- que celui qui croit et est baptisé est sauvé

- que celui qui ne croit pas est condamné

L’Église enseigne qu’il est parfois possible d’être sauvé sans le baptême. On peut citer :

- ceux qui sont morts à cause de la foi, sans être encore baptisés (c’est le baptême du sang ou martyre)

- les catéchumènes qui se préparent au baptême

- ceux qui, sans avoir la connaissance du Christ ou de l'Église, recherchent sincèrement Dieu et s'efforcent d'accomplir sa volonté (c’est le baptême de désir)

- les petits enfants « victimes d’avortements » ou ne pouvant encore savoir ou discerner. Comme ils ne mettent aucun obstacle sur le chemin du salut, Dieu leur donne la grâce du baptême, sans que le sacrement soit donné.

- ceux qui ne sont pas baptisés sans faute de leur part, par exemple par ignorance non coupable, ou par incapacité à être baptisé.


Le refus du baptême peut être un motif de condamnation, si ce refus est en connaissance de cause et choisi de façon délibérée. La diminution sensible des baptêmes dans des pays nantis montre bien que l’attrait des biens matériels peut aveugler et prendre la place des biens spirituels, pourtant sans commune mesure.

Le concile Vatican II dit ceci :

« Ceux qui refuseraient soit d'entrer dans l'Eglise catholique, soit d'y persévérer, alors qu'ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient pas être sauvés » (LG 14).


On peut compromettre son salut éternel en ayant honte du Christ devant les hommes :

« Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu ; mais celui qui m'aura renié à la face des hommes sera renié à la face des anges de Dieu (Lc 12, 8-9).


Saint Jean montre que l’accès à la vie éternelle n’est possible que par Jésus-Christ, qui se dit lui-même « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6) :

« Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Qui a le Fils a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie (1 Jn 5, 11-12).


Il est difficile d’entrer davantage dans le mystère de l’autre monde. N’oublions pas que Jésus a dit :

« Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ». (Jn 14, 2).


A côté du baptême, il y a un critère indissociable : l’amour. Tous ceux qui font le bien et aiment les autres sont proches du Royaume des Cieux.

Lors du Jugement dernier, le Roi (le Père éternel) dira à ceux de droite :

« - Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli, nu et vous m'avez vêtu, malade et vous m'avez visité, […]


Il dira encore à ceux de gauche :

- Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. Car j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger, j'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire, j'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli, nu et vous ne m'avez pas vêtu, malade et prisonnier et vous ne m'avez pas visité. […]

Et ils s'en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle » (Mt 25, 31-46).