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L'euthanasie directe, qui consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes, est moralement irrecevable.
L'hostilité à l'euthanasie n'est pas une opinion spécifiquement chrétienne. Les Juifs, ainsi que les Grecs dans l'Antiquité pré-chrétienne (cf le serment d'Hippocrate) partagent déjà ce respect du caractère sacré de la vie humaine.
Dire oui à l'euthanasie, même dans des cas limités, revient à dire que la vie n'est plus sacrée et que la personne n'est plus sacrée.
La propagande focalise l'attention sur les fins de vie difficiles, mais il est évident qu'une fois l'euthanasie acquise pour ces cas-là, arrivera l'infanticide des malformés et l'euthanasie des handicapés physiques et mentaux.
De plus, la revendication de l'euthanasie dépasse largement la "liberté" de disposer de son corps, puisqu'elle implique l'assistance de l'entourage, des pharmaciens et médecins dont on a besoin pour se donner la mort. D'un acte privé (suicide), on passe à un acte public, social (euthanasie ou suicide assisté).
Comme pour l'avortement, une loi autorisant l'euthanasie "dans certains cas" sera une loi autorisant l'euthanasie "tout court". Une légalisation de l'euthanasie sera toujours plus extensive, propageant la culture de mort.
A l'évidence, un entourage ayant intérêt à la disparition d'une personne, pourra faire pression pour qu'elle demande la mort, tout en se donnant bonne conscience dans une pseudo-compassion...
Le droit à mourir dans la dignité, c'est le droit de mourir dans l'amour, c'est-à-dire à n'être pas abandonné. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée devant être développés.